Poème 'L’océan d’un amour' de guillaumePrevel

L’océan d’un amour

guillaumePrevel

D’un parfum sur ta main
posée sur ma joue en consolante
Tu crées une lumière
qui inonde mes sens
Jusqu’au musellement
de ma clairvoyance

Je pousse un cri mort-né
pour refuser ton départ
Et tes lèvres déposées
sur ma bouche engourdie
Me désorientent dans ma chute
le long de la paroi abrupte
De notre rupture

La décrue de l’océan
d’un amour meurtri
Débordant d’une douleur
qu’endigue ta suave présence tactile
S’annonce lente et inconsolable

Et je pense à ton nom maudit
qu’il me faudra apprendre
A oublier jusqu’au son
dans mes souvenirs taris

Mes mains sont tremblantes
du désir de te tuer
Pour te garder près de moi
et elles se perdent encore dans les blés
Aux reflets cendrés de ta chevelure
dont j’hume la fragrance
Aux doux parfums d’été

Et tous ces préparatifs
minutieusement calculés
Accentuent la déroute
de mon cœur qui se noie

Lentement je m’enlise
à tes pieds
En créant de mes bras
qui t’enlacent la taille
Des racines tentaculaires
pour te retenir prisonnière

Car je veux que tu partages
ma souffrance au marasme sublimé
De mon âme que tu as abîmée
par le sinistre adieu
Que tu me lances comme un aveu
trop longtemps retenu.

décembre 99

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