Poème 'N’a doncques peu l’amour d’une mignarde rage…' de Théodore Agrippa d'AUBIGNÉ dans 'L'Hécatombe à Diane'

Accueil > Les poètes > Poèmes et biographie de Théodore Agrippa d'AUBIGNÉ > N’a doncques peu l’amour d’une mignarde rage…

N’a doncques peu l’amour d’une mignarde rage…

Théodore Agrippa d'AUBIGNÉ
Recueil : "L'Hécatombe à Diane"

N’a doncques peu l’amour d’une mignarde rage,
D’un malheur bien heureux, d’un malheureux bonheur
Combattre votre ennui, et mêler la couleur
D’un oeillet, sur le lys de votre blanc visage !

C’est à cette blancheur, que l’amour fait hommage,
C’est l’honneur de vos yeux, c’est encor’ l’autre honneur
Qui rit en votre front. Mais c’est plutôt malheur
Qu’un bonheur, car un bien ne peut faire dommage.

Diane, je sais bien, vous êtes de bon or,
Mais il est blêmissant, pour ce qu’il n’a encor’
Pris couleur aux chaleurs d’une ardente fournaise.

Ayez pitié de vous, et comme peu à peu
La flamme roussit l’or, l’amour soit votre feu
Et que je sois l’orfèvre, et l’hymen soit la braise.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

  1. Le beau Slim en vacances
    ----------------------------------

    Le beau Slim en janvier s’amuse sur la plage,
    Il peut courir tout nu, ce n’est que du bonheur,
    Suivre des papillons dont les vives couleurs
    Parfois forment les yeux d’un étrange visage.

    Maître Cattaneo lui rend un bel hommage,
    Quelques traits de sa main, c’est tout à son honneur ;
    Stéphane n’est-il pas un peintre de valeur
    Qui des plus beaux oiseaux nous brossa le plumage ?

    Il fit avec Moebius, dont la plume est en or,
    Un album dans lequel ils s’amusèrent fort,
    De leurs féconds esprits attisant la fournaise.

    Ce livre est un trésor, mais Slim s’en soucie peu,
    Il danse sur le sable, il allume du feu,
    Il mange une sardine ayant un goût de braise.

Rédiger un commentaire

Théodore Agrippa d'AUBIGNÉ

Portait de Théodore Agrippa d'AUBIGNÉ

Théodore Agrippa d’Aubigné, né le 8 février 1552 au château de Saint-Maury près de Pons, en Saintonge, et mort le 9 mai 1630 à Genève, est un écrivain et poète baroque français protestant. Il fut aussi l’un des favoris d’Henri IV, du moins jusqu’à la conversion de celui-ci. Théodore décide alors de rédiger la plus grande... [Lire la suite]

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS