Poème 'Pantomime' de Paul VERLAINE dans 'Fêtes galantes'

Pantomime

Paul VERLAINE
Recueil : "Fêtes galantes"

Pierrot, qui n’a rien d’un Clitandre,
Vide un flacon sans plus attendre,
Et, pratique, entame un pâté.

Cassandre, au fond de l’avenue,
Verse une larme méconnue
Sur son neveu déshérité.

Ce faquin d’Arlequin combine
L’enlèvement de Colombine
Et pirouette quatre fois.

Colombine rêve, surprise
De sentir un coeur dans la brise
Et d’entendre en son coeur des voix.

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Commentaires

  1. Collation
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    Pendant que le pain est tendre,
    Tranchons-le, et sans attendre,
    Tartinons-le de pâté.

    Pour le festin sont venues
    Tant de belles inconnues,
    À la joie des invités !

    N’y voyez des gourgandines,
    Mais bien d’aimables gredines
    Au rire de bon aloi.

    Le vin, qui presque les grise,
    Dans leur regard qu’il irise
    Fait vivre un reflet narquois.

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