Poème 'Polyphème' de guillaumePrevel

Polyphème

guillaumePrevel

Alors les paroles d’Ulysse enfourchèrent
Le trident des pires ressentiments
Tandis que Polyphème l’œil unique sanglant
Hurlait de douleur en implorant Poséidon son père

Et lui réclamait déjà la pire des vengeances divine
Contre celui qui lui avait ôté la vue d’un pieu ardent.
Ulysse dressé sur son navire se moquait méchamment
Ne voyant pas que sur la colline

Polyphème ciblait au son de sa voix,
Les navires des grecs; jouets des océans.
Puis, il lança un rocher immense de ses bras de géant
Qui manqua de peu de faire taire le guerrier narquois

Ulysse trainé de force par ses compagnons éreintés
Qui l’invitaient de plus belle à se taire,
Regardait le poing rageur et l’œil noir de colère
L’ile où il avait perdu six de ses fiers guerriers

Et hurlait de nouveau en cédant à la colère
De son cœur, en révélant son véritable nom
Tandis que terrifiés, ses nombreux compagnons
Ramaient plus fermement vers l’immensité de la mer.

12 avril 2021

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS