Sonnet mis au devant d’un petit traicté que je feis
intitulé « Advertissement sur les jugemens d’Astrologie,
A une studieuse Damoiselle »Ne craignez point, plume bien fortunee
Qui vers le ciel vous allez eslevant,
Faire ruyne, Icarus ensuivant,
Qui trop haulsa l’oesle mal empennee.Du beau soleil où estes destinee
Vous n’irez point la chaleur esprouvant,
Mais deviendrez, soubs ses raiz escrivant,
De sa clarté belle et enluminee.Et si vollant parmy le grand espace
De ses vertuz quelque feu concevez,
Ja moins pourtant ne vous en eslevez ;Ce ne sera feu qui brusle ou defface,
Mais bien faira sa divine estincelle
Comme Phenix revivre et vous et elle.
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