A l’ombre des myrtes verts
A l’ombre des myrtes verts,
Sur un lit fait de fleurettes,
De roses, de violettes,
Et de cent fleurons divers,Au doux bruit d’une ondelette,
Qui semblait parler d’amour,
Roulant sur l’herbe mollette,
Je me reposai un jour.Sur cette couche odorante,
Soudain mon oeil fut sillé,
Et au son de l’eau coulante,
Quelque temps je sommeillai.Il me semblait que ma dame
Était nue entre mes bras,
Et qu’aux amoureux combats,
Ensemble nous rendions l’âme.Puis l’un sur l’autre pâmés,
Amour sur nous battait l’aile,
Et d’une flamme nouvelle,
Rendait nos coeurs enflammés.Réveillé je dis au songe :
» Songe, tu trompes les yeux
D’une agréable mensonge,
Mais le vrai me plaît bien mieux… «
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Isaac HABERT
Isaac Habert, né à Paris vers 1560 et mort vers 1625, est un poète baroque français.
Issu d’une famille d’écrivains, il écrit sur des thèmes scientifiques, religieux et amoureux.
Il fut valet de chambre et secrétaire du roi Henri III. Dans sa jeunesse, il avait été au service de Guy de Saint-Gelais, seigneur... [Lire la suite]
- Amour m'a découvert une beauté si belle
- A la merci des vents, des flots, et de...
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- Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le...
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- Sur la sombre minuit qu'une liqueur miellée
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- A l'ombre des myrtes verts
- J'avais longtemps erré par les sombres...
- A la merci des vents, des flots, et de... (5)
- Sur la sombre minuit qu'une liqueur miellée (2)
- Nuit fille de la terre, amène tes flambeaux (2)
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- J'avais longtemps erré par les sombres... (2)
- Amour m'a découvert une beauté si belle (2)
- Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le... (2)
- Viens, ma belle Florelle, où l'ombre noir... (1)
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