Poème 'La nuit tant redoutée' de guillaumePrevel

La nuit tant redoutée

guillaumePrevel

La pluie ne cesse de tomber
Serre-toi tout contre moi
La nuit tant redoutée
Nous envoie ses hordes d’effroi

Regarde comme tout se délabre
Sous la lumière blafarde
De cet étrange candélabre
Où des ombres terrifiées s’attardent

Il n’y a plus que le silence
Sous le frémissement des feuilles des arbres
Qui ressemblent dans l’obscurité aux antiques potences
Où s’accrochent des fantômes blancs comme le marbre

Et l’écho déformé répond à nos voix apeurées
Qui supplient une aide légendaire
Tandis que des mains spectrales semblent nous effleurer
Dans l’immatérialité de l’air

Nos prières vont pour le réveil du jour
Pour l’aube blanche salvatrice
Qui nous délivrera du poids lourd
Des terreurs nocturnes castratrices

Le soleil enfin se lève, la pluie enfin cesse
Reste encore un peu dans mes bras
Le temps que ton cœur batte sans détresse
Et que son tambour guide sereinement nos pas.


6 février 2020

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