Poème 'Poésie ! Ô lapsus' de Robert DESNOS dans 'Prospectus'

Poésie ! Ô lapsus

Robert DESNOS
Recueil : "Prospectus"

Poésie ! Ô lapsus.
Tout autour de Paris les collines s’aplanissent
C’est la belle qui vient de finir sa prière.
Les forêts s’ébranlent et s’effilochent en fumée.
Sur chacun de mes ongles il y a une fenêtre
Le rossignol qui craignait la solitude,
c’était l’explorateur
Il marcha durant longtemps.
Au milieu du désert
il trouva un miroir
Mais les oiseaux de l’autre désert
en avaient détruit le tain
L’explorateur c’est le rossignol s’assit
Il collectionne maintenant des coquillages
ce sont des tombeaux
Je me ferai si petit que je rentrerai dans l’un d’eux
Vous le jetterez à la mer mes amis
Mais si vous prenez le paquebot
Gare à vous !

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Commentaires

  1. Poésie ! Ô parcours furtif d'un campagnol,
    Tout autour de Paris les collines s’effacent
    C’est la belle au boudoir que charme et que délasse
    Un amusant récit du vieux Marcel Pagnol.

    Face au miroir sans tain les gens font les guignols,
    Face au désert de sable est un désert de glace...
    Le miroir a perdu de ta forme la trace :
    Reste au fond du désert, âme du rossignol.

    Un escargot s'envole et part à l'aventure ;
    Mon esprit vagabonde au fil des sépultures,
    Ma plume n'écrit plus, c'est devenu un os.

    J'ai presque terminé de narrer cette histoire ;
    Mais si vous farfouillez tout au fond de l'armoire,
    Vous devrez prendre garde au vieux rhinocéros !

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