Poème 'Valognes' de guillaumePrevel

Valognes

guillaumePrevel

La tristesse du monde
Se lit sur les tombes,
Au bas de cette église
Fragile sur la pierre grise,

Un oiseau se meurt,
Pour lui sonne la dernière des heures.
Le vent mauvais le fait chanceler,
Pauvre petite boule ébouriffée.

Qu’il est bien loin,
Le temps jadis,
Où il prenait grand soin,
De ses plumes lisses.

Les cloches sonnent à voler
Et ses frères se sont envolés,
Lui reste accroché,
A cette terre qui veut l’avaler.

La tristesse du monde
Se lit sur les tombes,
Au pied de cette église,
Étendu sur la pierre grise
Un oiseau est mort,
Quel bien triste sort.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS