Poème 'Libation Mongole' de Victor SEGALEN dans 'Stèles (occidentées)'

Libation Mongole

Victor SEGALEN
Recueil : "Stèles (occidentées)"

C’est ici que nous l’avons pris vivant. Comme il se battait bien nous lui offrîmes du service : il préféra servir son Prince dans la mort.

Nous avons coupé ses jarrets : il agitait les bras pour témoigner son zèle. Nous avons coupé ses bras : il hurlait de dévouement pour Lui.

Nous avons fendu sa bouche d’une oreille à l’autre : il a fait signe, des yeux, qu’il restait toujours fidèle.

o

Ne crevons pas ses yeux comme au lâche ; mais tranchant sa tête avec respect, versons le koumys des braves, et cette libation :

Quand tu renaîtras, Tch’en Houo-chang fais-nous l’honneur de renaître chez nous.

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Commentaires

  1. Ce grand poète hélas un peu oublié raffiné. J en fait cvla.promotion.
    C est mon livre de cheo c'est mon livre de chevet qui est barthuel bar Georges Montbéliard j'aime aussi éloge et pouvoir de l'absence en fait je suis triste de savoir que l'on a oublié l'auteur de temps de livre et pensez aussi que c'est que c'est galène Victor Segalen qui a heureusement acheter des œuvres de Paul Gauguin je voudrais tellement que l'on parle du grand poète Victor ségalen merci d'enregistrer mon message la poésie mais la vivre et je ne sais quel poète a dit tout normal peut se passer pendant 2 jours pardon peut se passer de manger pendant 2 jours de poésie jamais merci encore à peut-être une prochaine à plutôt un prochain commentaire merci

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